Le curcuma (Curcuma longa) ou Safran des Indes est une épice de couleur jaune très connue en Asie depuis quelques milliers d’années. Origine du Sud Est, elle est cultivée par exemple en Chine, Indonésie, Inde ou encore au Sri Lanka.

Le curcuma est utilisé autant comme épice que comme colorant dans les préparations alimentaires. Il est d’ailleurs l’un des principaux constituants du cari (curry), un mélange d’épices particulièrement employé en cuisine indienne. Encore peu d’études ont évalué les effets de la consommation de curcuma.

Les curcuminoïdes sont les composés bénéfiques dans le curcuma. Plus précisément, la curcumine, l’un de ces composés spécifiques, est considérée comme le composant du curcuma le plus puissant sur le plan médical et le plus destructeur de cancer.

La curcumine aide à détoxifier et à rajeunir le foie, réduit les effets négatifs de la surcharge en fer (et c’est important parce que le fer associé à l’armoise est un puissant destructeur de cancer aussi), augmente la capacité antioxydante dans le corps, régénère les cellules cérébrales et améliore la fonction cognitive, réduit la probabilité d’avoir et traite la maladie d’Alzheimer, est anti-inflammatoire, réduit le risque de maladie cardiaque, réduit la dépression et lutte contre le vieillissement prématuré.

En Inde, il y aurait moins de cas de cancers par 100 000 habitants que dans la plupart des pays développés. Certains chercheurs attribuent cette situation au curcuma, une épice orangée utilisée dans les mélanges d’épices comme le cari. Et bien que les études en éprouvette et sur les animaux semblent confirmer certaines propriétés anti-cancérigènes du curcuma, à peu près tout reste encore à découvrir en ce qui concerne l’humain.

Les scientifiques ont eu recours à la cristallographie aux rayons X sur des souris pour mener cette étude. Les résultats ont montré que la curcumine, un composé chimique naturel présent dans le curcuma, interagirait avec l’enzyme kinase appelée DYRK2. Cette interaction conduirait au blocage de DYRK2 et entraînerait des taux de prolifération du cancer plus lents et une charge tumorale significativement réduite chez les souris.