Crédit : flair

Manger des fruits et des légumes oui, mais pas n’importe lesquels. Un rapport de l’ONG Générations futures alerte sur la présence de traces de pesticides sur de nombreux fruits et légumes non bio analysés.

Pour votre santé, mangez cinq fruits et légumes par jour, dit l’adage. À condition de ne pas s’empoisonner. En 2016, l’ONG Générations Futures alertait sur le fait que près de trois-quarts des fruits et la moitié des légumes non bio portaient des traces de pesticides quantifiables. Elle s’était appuyée sur les données de la Direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF) sur la période 2012–2016 pour réaliser un classement de dix-neuf fruits et trente-trois légumes en fonction de leur toxicité.

Cette année, l’association remet le couvert en intégrant dans son nouveau rapport les données 2017 de la DGCCRF à celles de la première édition, ce qui représente une période d’étude de six années.

Les fruits à privilégier sont, notamment, l’avocat (23,1% de résidus) en raison de sa peau épaisse qui protège naturellement le fruit et nécessite donc moins de pesticides. De la même manière, le kiwi (27,1%) a une peau robuste et ses poils favorisent une conservation naturelle. Prunes et mirabelles, avec un taux de résidus de 34,8%) sont aussi à privilégier. A l’autre bout du classement, on retrouve les raisins, les mandarines, les cerises, les pamplemousses, les fraises, les pêches ou encore les oranges, avec plus de 80% de résidus.

Pour éviter au maximum de consommer ces résidus de pesticides, il est recommandé d’éplucher systématiquement les fruits, même si l’essentiel des nutriments se trouvent principalement dans la peau. A moins de prendre le temps et de plonger vos fruits dans un grand bol d’eau et de soigneusement les brosser, ce qui prend un peu plus de temps mais est nettement plus sain.