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Sodas, bonbons, yaourts, médicaments… Plus de 6 000 produits contiennent de l’aspartame. Cette poudre blanche donnerait un goût sucré aux aliments tout en apportant très peu de calories. Découverte aux États-Unis il y a presque 50 ans par le laboratoire Searl pour en faire un médicament anti-ulcère, cette substance est rachetée en 1985 par Monsanto qui l’introduit dans notre alimentation quotidienne. Elle est autorisée en France depuis 1988. Aujourd’hui, 200 millions de personnes en consommeraient régulièrement dans le monde.

De quoi est faite cette charmante substance ?

Une molécule d’Aspartame essentiellement constituée de trois substances différentes. 90% de la molécule se compose de deux acides aminés naturels, l’un étant l’acide aspartique et l’autre la phénylalanine. Les 10% restants se compose de d’une liaison d’ester méthylique (y compris le Méthanol).

Le méthanol est libéré de l’aspartame dans les heures suivant sa consommation et commence à traverser le corps par le sang. Une fois que la liaison d’ester méthylique est cassée, elle libère de l’alcool méthylique ou méthanol (alcool de bois). Le gros problème avec le méthanol, c’est qu’il se transforme en formaldéhyde après avoir traversé facilement votre barrière hémato-encéphalique.

C’est le formaldéhyde qui cause des lésions cérébrales. Alors que les animaux sont capables détoxifier leur organisme du méthanol, les humains n’ont pas cette capacité. Il n’y a pas besoin d’être un génie pour se rendre compte que l’accumulation du formaldéhyde dans le cerveau n’est pas une bonne chose.

Une étude suscite la polémique

Selon une étude publiée par Stroke, le journal de réference de la American Heart Association, les édulcorants artificiels augmenteraient les risques d’AVC et de démence, allant jusqu’à les multiplier par 3 pour une boisson light consommée par jour. Ces conclusions ont fait l’effet d’un véritable pavé dans la mare et ont été relayées par de nombreux médias. En effet, face à l’incertitude régnant sur le sujet, toute nouvelle information suscite l’intérêt général dans le but de démêler le vrai du faux quant aux réels danger de ce “faux-sucre”.

Pourtant, si de nombreuses personnes voient en ces résultats un message alarmiste, les auteurs de l’étude ne manquent pas de préciser que la relation de cause à effet reste indéterminée, leur recherche s’étant uniquement basée sur des observations et des questionnaires sur les habitudes alimentaires des participants.

Une étude publiée en 2010 avait à l’époque démontrée une augmentation du cancer du foie et des poumons chez les souris, affirme le docteur Davide Degli Esposti relayé par nos confrères de RTBF, cette étude a depuis été contesté par l’autorité européeene de sécurité des aliments.

Mais l’autorité européenne est elle vraiment objective ? Le député européen, Marc Tarabella met en doute l’indépendance des scientifiques de l’Efsa (l’autorité européenne), dénonçant la connivence de leur directrice avec l’industrie agro-alimentaire comme le rappel Le Figaro.

Eliminer sodas et boissons light

A l’issue de cette décennie, les chercheurs ont noté 97 cas d’AVC, dont la grande majorité était due à l’obstruction d’une artère, et 81 cas de démence, dont 63 cas de maladie d’Alzheimer.

L’analyse révèle alors un lien entre la fréquence de consommation de boissons sucrées artificiellement et la survenue de ces pathologies graves. « Nos résultats indiquent une association entre une importante consommation de sodas et l’atrophie cérébrale, incluant un volume cérébral plus petit et une moins bonne mémoire, rapporte le Dr Matthew Pase.

Nous avons aussi trouvé que boire ces breuvages tous les jours multiplie par 3 le risque de faire un AVC mais aussi de développer une démence ». Et la dose est faible : il suffit d’un verre par jour pour voir le risque de ces maladies s’envoler.