Crédit : astucesdegrandmere

Si vous avez des plantes d’intérieur ou un jardin, vous avez sûrement dû faire face à ce parasite bien connu qu’est la cochenille. Pour ceux qui ne la connaîtraient pas (vous avez de la chance), la cochenille (Coccoidea) fait partie de la famille des insectes hémiptères du même type que les punaises, cigales et pucerons.

Voici tout ce que vous devez savoir sur les cochenilles et les techniques pour vous en débarrasser naturellement.

Que sont les cochenilles ?

Il n’y a pas une mais des cochenilles. Ces très petits insectes parasites (maximum 0,6 cm de long), hémiptères, appartenant à la super-famille des Coccoidea, sucent la sève des plantes grâce à un rostre semblable à celui des poux. Seule la cochenille mâle possède des ailes : la femelle est aptère et immobile. Elle vit fixée sur la plante, et pond des œufs rassemblés en amas cireux blanchâtres. Après éclosion, la nymphe se développe avec 3 stades larvaires successifs. Les cochenilles que l’on trouve sur les plantes peuvent donc être, outre des œufs, des larves ou des femelles adultes.

On dénombre plus de 7000 espèces de cochenilles. Elles peuvent prendre différentes formes, avec des couleurs variables (brun, jaune, gris, blanc, noir, rouge, vert) et un aspect différent selon les espèces (rond ou allongé, plat ou bombé). On distingue plusieurs types de cochenilles :

  • Celles dont le corps est mou, sans bouclier, et qui sont protégées par des filaments cireux.
  • Celles dont le corps est dur, imprégné de laque ou de cire.
  • Celles dont le corps est mou mais protégé sous un bouclier cireux.

Reconnaître l’apparition de cochenilles

L’apparition des cochenilles sur les plantes et arbres se repère généralement par un amas blanc et cotonneux, ou jaune et mielleux. À ces endroits, les branches noircissent et ne profitent plus des effets bénéfiques de la photosynthèse. À terme, ce sont des feuilles jaunes et sans floraison, voire des branches entières à élaguer. Les cochenilles apprécient particulièrement les arbres fruitiers comme les figuiers, les pommiers et les poiriers. Mais elles sont aussi très prolifiques sur les plantes ornementales comme le laurier rose.

Les gestes à adopter pour lutter contre les cochenilles farineuses

Si vous constatez la présence d’amas blancs farineux ou cotonneux sur la plante, vous pouvez diagnostiquer l’invasion de colonies de cochenilles. Chez certaines variétés d’arbustes, les feuilles se décolorent et, dans les pires des cas, le parasite peut provoquer le dessèchement et par la suite l’éclatement des troncs des arbres.

Sur les plantes d’intérieur, les cochenilles qui détestent l’eau peuvent être enlevées en passant les feuilles envahies sous le jet puissant de la douche : pour ce faire, enfermez le pot dans un sac plastique afin qu’il ne soit pas noyé. Renouvelez l’opération après quelques jours jusqu’à leur disparition complète.

Sinon, vous pouvez préparer la recette d’un traitement naturel en mélangeant une cuillère à café d’alcool à brûler, une cuillère à café d’huile d’olive ou d’huile végétale et une cuillère à café de savon noir qu’il faudra diluer dans un litre d’eau pour pulvériser sur les parties colonisées par les cochenilles 2 fois de suite (à environ 1/2 heure d’écart), puis une semaine après et encore à 7 jours d’écart, le but étant de venir à bout non seulement des cochenilles mais également des larves et œufs pondus.

Sachez aussi que certaines espèces de coccinelles sont aussi des prédateurs particulièrement nuisibles pour les cochenilles.

Quels sont les dégâts occasionnés sur la plante par les cochenilles ?

 Une attaque peut détruire de manière définitive la plante, en effet, ces parasites sont à prendre réellement au sérieux. La cochenille attaque la feuille, elle consomme la sève et la plante devient très affaiblie. L’action de la cochenille modifie le développement adéquat, tout comme l’épanouissement de végétaux. Un champignon noir apparait alors, appelé fumagine. Les cochenilles compromettent entièrement la récolte, si elles s’attaquent à des fruitiers notamment les agrumes. Ainsi, elles condamnent l’arbre si celui-ci ne reçoit pas de traitement dans les temps, c’est-à-dire avant de dépérir complètement.