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L’ail est ce que l’on considère comme un « superaliment », c’est-à-dire un aliment très bon pour la santé. Sa renommée ne date pas d’hier, Hippocrate (le père de la médecine occidentale) le prescrivait volontiers à son époque et les athlètes olympiques de la Grèce Antique y avaient recours pour booster leurs performances.

Même s’il a la réputation de donner mauvaise haleine, l’ail reste l’un des principaux composants de la cuisine méditerranéenne, entre autres. Il agrémente un très grand nombre de recettes et sa saveur délicate rehausse plusieurs plats traditionnels.

Il se consomme cru ou cuit, haché ou en gousses. Il en existe de nombreuses variétés, mais les plus courantes sont l’ail blanc et l’ail rose (dont la couleur de la pelure varie en fait du rose pâle au violet foncé.)

Garder les vertus médicinales de l’ail lors de la cuisson…

  • Donc, lorsque vous cuisinez à la maison, assurez-vous de briser les parois cellulaires des gousses d’ail en utilisant la méthode que vous préférez. Mais ne jetez pas seulement l’allium sativum haché dans votre casserole. Il s’avère que la chaleur neutralise les bienfaits de l’allicine pour la santé.
  • Une étude réalisée en 2001 par K. Song et J. A. Milner a montré que le fait de chauffer, cuire au micro-ondes ou par ébullition d’ail écrasé détruisaient toute l’activité enzymatique de l’alliinase qui s’ y trouvait.
  • Cependant, la plupart des plats demandent de l’ail cuit plutôt que cru. Afin de préserver certaines propriétés curatives de l’allicine, plusieurs scientifiques suggèrent de hacher ou couper l’ail en dés, puis de le laisser reposer pendant dix minutes pour permettre à l’alliinase de faire son travail et de former autant d’allicine que possible avant qu’elle ne soit neutralisée par la chaleur.
  • La prochaine fois que vous cuisinez, assurez-vous de hacher l’ail d’abord, puis de le laisser reposer. Lorsque vous aurez fini de préparer le reste de vos ingrédients, votre ail contiendra beaucoup d’allicine active dans ses cellules.