Crédit : delicesetplats

Qui n’a jamais rêvé d’avoir des enfants passionnés, courageux, authentiques et parvenant à atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés ? En tant que parents, nous pouvons leur transmettre nos compétences afin qu’il puissent tracer leur route dans un monde de plus en plus compétitif.

Cela vous paraît une responsabilité lourde de taille. Mais être parent n’en est-elle pas déjà une ? Comment parvenir à stimuler ses enfants pour qu’ils aillent encore un peu plus loin ? La différence réside dans des petits éléments de la vie de tous les jours.

Concentrez-vous sur ces 6 manières d’agir et partez à la quête du succès en compagnie de vos enfants.

1 – DÉVELOPPER L’ESPRIT D’INITIATIVE

La capacité d’adaptation rapide au changement est indispensable. Cela suppose une capacité à identifier le problème, chercher des solutions et agir. On renforce la résilience des enfants et des jeunes en leur enseignant à faire preuve de souplesse, à prendre des décisions, à résoudre des problèmes ainsi qu’à se fixer des objectifs appropriés et à persévérer pour les atteindre. Cela signifie aussi apprendre à oser sortir de sa zone de confort, se confronter à ses peurs. Comme dit Florence Servan Schreiber, il ne faut pas hésiter à utiliser la thérapie de l’exposition : par exemple, si vous avez peur de parler en public, essayez de parler un peu plus en réunion, de porter des toasts… et augmenter peu à peu le défi. La peur ne va pas disparaître. Mais le cerveau va s’y habituer.
Est-ce qu’on aide nos enfants à oser prendre des initiatives, lancer des projets et aller au bout ?

2 – L’AUTONOMIE

L’autonomie est une compétence qui semble à tous indispensable dans la vie : nous sommes livrés à nous-mêmes tôt ou tard et mieux vaut y être bien préparé. Comment amener ton enfant à devenir autonome petit à petit ? Comment être sûre de ne pas griller les étapes en le laissant faire seul trop tôt ?

Et bien, des tas de jeux et d’activités existent pour cela. Attention à bien écouter et observer ton enfant pour détecter les moments où il se sent à l’aise de faire seul, et les activités pendant lesquelles au contraire il est décontenancé et semble perdu : c’est qu’il n’est pas encore prêt pour être si indépendant.

Veille cependant à différencier la flemme, le manque d’envie venant d’une autre raison, et le mal-être qui descend directement d’un niveau d’autonomie qui n’est pas adapté.

3 – SAVOIR SE CONCENTRER

La concentration est la capacité à rester concentré sur une tâche du début à la fin, à finir ce qui a été commencé malgré les distractions.

La concentration est un prérequis pour un état favorable aux apprentissages en :

  • Améliorant la réceptivité des informations (l’attention).
  • Évitant de « partir dans tous les sens » grâce à un recentrage sur soi (la concentration).

4 – ÉTABLIR UN CONTACT VISUEL

Un bon contact visuel est un élément important de la communication. Certains enfants ont du mal à regarder leur interlocuteur. Que votre enfant soit timide et préfère fixer le sol ou qu’il ne regarde tout simplement pas en l’air lorsqu’il est occupé à une autre activité, soulignez l’importance d’un bon contact visuel.

Si votre enfant a du mal à établir un contact visuel, faites-lui des rappels rapides après coup. D’une voix douce, demandez-lui : « Où doivent aller tes yeux quand quelqu’un te parle ? Vous ne voulez pas causer à un enfant timide une anxiété supplémentaire. Et félicitez-le lorsqu’il se souvient de regarder les gens lorsqu’ils parlent.

5 – RÉSOUDRE LES PROBLÈMES

Si un enfant peut résoudre des problèmes, il peut faire n’importe quel travail. Un nouveau travail peut être intimidant pour chacun d’entre nous, mais en réalité ce n’est qu’un autre problème à résoudre. Une nouvelle compétence, un nouvel environnement, un nouveau besoin… ce sont simplement des problèmes à résoudre. Enseignez à votre enfant à résoudre des problèmes en lui montrant comme exemple une méthode de résolution de problèmes simples, puis en lui permettant d’en faire des très faciles par eux-mêmes. Ne résolvez pas immédiatement tous les problèmes de votre enfant ; laissez-le tripatouiller un peu et essayer différentes solutions possibles, et récompensez-le de tels efforts. Finalement, votre enfant développera sa confiance dans ses capacités à résoudre des problèmes, et alors il n’y a rien qu’il ne pourra faire.

6 – AIDER SON ENFANT À CONSTRUIRE SA CONFIANCE EN SOI

Chez l’enfant comme chez l’adulte, croire en soi permet d’entreprendre plus de choses et d’être plus motivé.

Si vous voulez enseigner à vos enfants comment avoir confiance en eux, aidez-les à connaître leurs forces, dites-leur que vous croyez en leurs capacités et faites-leur remarquer leurs succès passés et présents.

Cela semble simple, mais les succès passés construisent vraiment les succès futurs. Et ce qui compte, ce n’est pas ce que vous savez, mais ce que vous faites réellement

  • Exemple : votre fille débute un nouveau cours, une nouvelle activité ou un nouveau sport. Faites-lui savoir qu’il est normal d’être inquiète à propos de quelque chose de nouveau, mais aussi qu’elle dispose de certaines compétences qu’elle peut appliquer à cette situation nouvelle. Soyez spécifique à propos de ses compétences et donnez des exemples de moments où elle les a utilisés avec succès.
  • Activité : ce qui rend unique votre enfant

Demandez à votre enfant d’observer les autres groupes, dans la rue ou à l’école. Demandez-lui de noter en quoi ils sont différents et en quoi ils sont semblables.

  • Dites-lui : “La plupart des groupes ont quelque chose en commun. Par exemple, dans ta classe, les autres enfants ont ton âge et apprennent la même chose. Dans une équipe de sport, leur intérêt pour le sport, dans un club d’échec, leur passion pour les échecs. Mais en même temps, chaque individu du groupe est unique et a ses propres intérêts, sa propre personnalité. Nous sommes tous uniques, même si nous partageons des choses avec les autres.”

Distribuez du papier et des stylos à votre enfant et demandez-lui d’écrire en quelques phrases ce qui le rend unique, un talent particulier, une expérience particulière, etc.

Lorsqu’il a fini, reprenez ses notes et demandez-lui de vous donner plus de détails par rapport à ce qu’il a écrit. Lors des ateliers Petit Pousse, nous proposons cette activité au groupe, chacun met son papier dans un chapeau et à tour de rôle les enfants doivent deviner à qui appartient le papier.

Vous pouvez refaire cette activité avec ses valeurs, ses intérêts.