Que ce soit notre grand-mère adorée qui nous les a appris ou qu’on les ait lus quelque part, certains gestes et techniques culinaires qu’on pensait incontestables sont pourtant à bannir. Au mieux, ils sont complètement inutiles. Au pire, ils peuvent avoir l’effet inverse du résultat souhaité. Mise au point.
1 – SERVIR SA VIANDE IMMÉDIATEMENT APRÈS CUISSON
On est pressé, on a faim, et le plat embaume toute la maison. Pourtant il est préférable de laisser reposer sa viande juste cuite avant de la savourer. Pourquoi ? Avec ce temps de repos, les sucs contenus dans la viande vont se répartir dans les chairs pour un résultat ultra-moelleux, alors que si on la sert immédiatement, les sucs vont s’échapper au premier coup de couteau. La technique ? Une fois cuite, on recouvre sa viande, que ce soit un poulet rôti, un rôti de bœuf, ou encore de la dinde juste poêlée, avec du papier aluminium, et on patiente. Si 5 minutes sont suffisantes pour les plus petits morceaux, pour les grosses pièces, il est préférable d’attendre plus longtemps en fonction de la taille et du temps de cuisson de la viande.
2 – POUR DES PÂTISSERIES COMME LES MACARONS OU UNE MERINGUE, IL FAUT QUE LES BLANCS SOIENT À LA TEMPÉRATURE DE LA PIÈCE. VRAIMENT ?
Laisser des blancs d’œuf à l’air libre ou utiliser des œufs un peu vieillis n’est pas une bonne idée sur le plan sanitaire. Par ailleurs, un œuf qui sort tout droit du frigo peut tout à fait parfaitement mousser. Ce qu’il faut, c’est ajouter le sucre petit à petit dès le début et ne jamais cesser de battre. Pour une meringue parfaite, le siphon est aussi une bonne astuce : mettez-y le sucre et les œufs, ajoutez la cartouche, secouez et utilisez le siphon.
3 – DE L’EAU, DE L’HUILE ET DES PÂTES !
On pensait que ce trio gagnant était la clé de la réussite de notre alimentation. Or, c’est vraiment dommage d’en rajouter lors de la cuisson de notre assiette quotidienne de féculents. Cela ne va absolument pas améliorer leurs consistances, bien au contraire. Pour information, le secret se situe plus au niveau du temps de cuisson.
4 – CONSERVER SES ŒUFS AU FRIGO
La coquille de l’œuf possède une barrière anti-bactérienne naturelle qui est fragilisée par les chocs thermiques et par la condensation du réfrigérateur. Si votre cuisine n’est pas trop chaude, il est donc préférable de conserver vos œufs à l’extérieur.
5 – METTRE SES ÉPICES À LA FIN
Encore une fois beaucoup de confusion autour des épices. On les pense comme du sel et du poivre qu’on va rajouter à la fin, alors que pour qu’elles aient le temps d’imprégner votre plat il faut les mettre avant ou pendant la cuisson.
6 – AJOUTER L’AIL TROP TÔT
L’ail possède de nombreuses vertus pour la santé et il est excellent comme aromate. Cependant, il ne supporte pas d’être frit car il noircit et devient âcre.
Il est donc important de ne pas l’ajouter trop tôt dans la cuisson, juste après la matière grasse par exemple, comme nous avons souvent tendance à le faire. Ajoutez-le lorsque la cuisson est déjà bien avancée.
7 – CONSERVER LA VIANDE HACHÉE INDÉFINIMENT AU FRIGO
Vous savez peut-être déjà que de par sa présentation hachée (steak, boulettes…), ce type de viande plus aérienne doit toujours être bien cuite ! Mais saviez-vous que les bouchers ne la préparent jamais en avance, car elle n’est composée que de muscle et de gras sans aucun ajout ? À cause de cela, votre haché de viande bovine ou de volaille doit être conservé directement au frigo et mangé le jour même. On ne plaisante pas avec cette viande qui peut vite devenir immangeable si l’on ne l’utilise pas bien !
8 – UTILISER LA POÊLE SANS LA PRÉCHAUFFER
On a tous connu ce moment où notre steak haché reste collé à la poêle et qu’on a envie de pleurer. Pour éviter cette catastrophe (douloureuse pour nos cœurs de gourmandes), on laisse notre poêle préchauffer plusieurs minutes avant d’y déposer les aliments.
