Une nouvelle vague de révolte est apparue début novembre chez les défenseurs d’animaux, causée par la marque italienne Moncler. Connue pour ses doudounes haut-de-gammes, Moncler réchauffe les plus friqueux (les frileux friqués) avec un duvet intérieur fabriqué à partir de plumes d’oies.
Mais suite à la diffusion d’un reportage en Italie, on y découvre des conditions de fabrication scandaleuses, où les oies sont plumées vivantes. Dis comme ça, ça a pas l’air hyper trash, j’avoue. Mais l’horreur est bien réelle. On peut observer dans ce charmant reportage, des oies qui, de base, vivent dans des conditions atroces, comme la majorité des animaux en élevage. C’est-à-dire entassés dans des cages dans l’obscurité, ne sortant pratiquement pas, et mal nourris.
La polémique embrase les réseaux sociaux depuis lundi, y compris sur la page Facebook officielle de Moncler, où de nombreux clients calent leur indignation. Sur Twitter, les appels au boycott anti-Moncler se multiplient : « Nous boycottons les duvets », « Nous boycottons Moncler », « Nous n’achèterons pas vos doudounes » ou encore « Honte de torturer des animaux vivant. » Un hashtag a même été spécialement créé pour fustiger cette barbarie:#siamotuttioche (nous sommes tous des oies).
ENQUÊTE DE LA FONDATION
Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux le directeur général de la société de mode Moncler, Remo Ruffini, répond aux accusations de la fondation et affirme que sa société n’a rien à voir avec les compagnies qui appliquent ces pratiques illégales . Mais ces déclarations ne semblent pas avoir convaincu les internautes,un hashtag a été lancé sur tweeter pour dénoncer cette marque .
Une pétition a été mise en ligne par la fondation 30 Millins d’Amis, pour interdire le plumage illégal des oies vivantes, la pétition a réuni plus de mille signatures .
