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S’il y a un légume d’été particulièrement prisé pour son côté rafraichissant et peu calorique, c’est bien le concombre, le plus souvent acheté sous forme de plant en godets prêts à être mis en terre. Cependant, vous pouvez faire vous-même vos semis afin de pouvoir planter vos propres plants, ce qui revient, en plus, moins cher !

1 – BIEN CHOISIR LA VARIÉTÉ

L’erreur principale des jardiniers est d’acheter n’importe quel concombre sans égard aux résultats désirés. Il existe, entre autres, des concombres à mariner, avec de petits fruits parfaits pour les cornichons, mais qui ne font pas de bons concombres de table; des concombres de table qui ne font pas de bons cornichons et les concombres anglais qui ne donnent de bons résultats qu’en serre. Vous pouvez même choisir des variétés résistantes aux maladies et résistantes aux insectes, comme le ‘Marketmore 76’, et alors éviter des problèmes majeurs plus tard dans la saison.

2 – COMMENT PLANTER LES GRAINES ?

Vous pouvez semer les graines de concombres directement au bon endroit dans la terre ou alors dans de petits pots. Dans les 2 cas, pensez à recouvrir les graines avec environ 2 cm de terre. Une fois que les graines commencent à germer et ont quelques feuilles, transvasez les graines les plus vivaces dans un plus gros pot ou dans la terre si le sol a une température aux alentours de 20 °C. Il est important de protéger les graines du gel ou des nuits froides selon la région où vous habitez. En effet, le concombre a besoin de soleil direct et de beaucoup de lumière et de chaleur. Vous pouvez aussi pailler le pied pour garder la fraîcheur. Espacez bien les pieds et n’hésitez pas à enrichir la terre en fumier ou en compost.

3 – L’ENTRETIEN

Le concombre n’aime pas « baigner » dans l’eau. Il faut donc garder la terre humide autour du pied, et l’arroser très fréquemment, mais ne jamais laisser de petite flaque.

Prenez aussi soin de :

  • Éviter d’arroser avec de l’eau trop froide, car cela rend les concombres plus amers.Couper la branche principale du concombre au-dessus de la 2e feuille.
  • Couper les branches secondaires au-dessus de la 5e feuille, une fois que 5-6 branches sont présentes.
  • L’aider à grimper en attachant les branches au fur et à mesure sur le grillage ou la clôture.
  • Éviter de mouiller le feuillage lorsqu’on arrose, pour éviter les maladies fongiques.

4 – LES NUISIBLES ET MALADIES DU CONCOMBRE

Mildiou : Le concombre craint deux champignons, l’oïdium et le mildiou. Leur développement est souvent lié à une humidité excessive ou un arrosage trop généreux sur le feuillage. Un fongicide à base de cuivre contre le mildiou peut limiter les dégâts. Contre l’oïdium, appliquez du bicarbonate de soude ou du soufre.

Pucerons : Les pucerons peuvent aussi freiner la croissance des plants de concombre. L’adoption de coccinelles ou de syrphes peut être envisagé, ou un insecticide végétal spécial potager et utilisable en agriculture biologique ou du savon noir. Pour ne pas perturber les insectes pollinisateurs, ne pulvérisez pas d’insecticide lorsque la plante est en fleur. Plantez aussi des œillets d’inde à proximité des concombres, ils éloigneront notamment les mouches blanches et autres ravageurs.

5 – QUAND ET COMMENT RÉCOLTER LE CONCOMBRE ?

On récolte le concombre 3 ou 4 mois après le semis :

  • Cueillez les concombres quand ils sont assez développés. Si les fruits sont trop mûrs, la chair se gorge de graines.
  • Coupez le pédoncule avec un couteau.

La conservation du concombre : On peut garder les concombres quelques jours au frais.