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De plus en plus de professionnels font écho de l’importance de l’alimentation dans le cadre d’une démarche de prévention contre le cancer. En effet, il existe de nombreux aliments à prioriser pour pouvoir se prémunir de cette maladie, mais aussi de nombreux aliments à éviter.

Parmi ces derniers, c’est toute la nourriture industrielle avec ses composants chimiques qui s’avèrent délétères pour notre organisme et qui viennent directement attaquer notre environnement cellulaire. Aussi, l’idée de se réorienter vers une nourriture plus naturelle, composée de fruits et de légumes locaux et biologiques s’avèrent une réelle nécessité. Pour le comprendre, il faut avant tout analyser la manière dont les fruits et les légumes impacts positivement notre organisme pour ensuite mieux  intégrer comment ils nous permettent de nous prémunir contre des maladies comme le cancer.

Les fervents consommateurs de cru vous diront que notre corps est constitué pour digérer ce que la nature a prévu pour lui. L’Homme étant à la base un cueilleur, il aurait été d’abord programmé pour manger des fruits. Le corps humain partage d’ailleurs 99% de son ADN avec les primates dont l’alimentation est essentiellement constituée de fruits, de feuillages et de racines. Concrètement, notre alimentation devrait donc être composée de 80% de fruits (pour leur apport énergétique) et d’un mélange de 20% de légumes, d’oléagineux, de graines germées ou encore d’algues (pour leur rôle de « réparateurs » du corps).

C’est la partition Est/Ouest de l’Afrique (nourriture abondante à l’ouest et désertification à l’est) suivie, quelques milliers d’années plus tard, de la migration vers le nord qui auraient poussé l’Homme à devenir progressivement carnivore et adepte du cuit, avec la découverte du feu. Dans la culture crudivore, les aliments cuits sont considérés comme des aliments morts et sans énergie qui compliquent le processus de digestion déjà naturellement énergivore (le corps a besoin de 50% de notre énergie pour digérer). Ce déficit d’énergie causé par une alimentation cuite nous pousserait d’ailleurs à consommer des excitants tels que le café ou les sodas qui déguiseraient sournoisement notre dette de carburant. Si un aliment a besoin d’être cuit pour être mieux ingéré et digéré, cela voudrait donc probablement dire que cet aliment ne nous est pas adapté.

Janette Murray-Wakelin a survécu au cancer du sein et l’attribue à une alimentation crue, la méditation, l’activité physique, et la confiance en son intuition qu’elle a la capacité de guérir. Au début des années 2000, on lui a diagnostiqué le cancer du sein de stade 3 et on lui a indiqué qu’elle n’avait que six mois à vivre, sans aucune garantie. Cependant, pendant ces six mois, quelqu’un lui a procuré des conseils de santé appropriés et elle a également continué à participer à des centaines de marathons en un an seulement. C’est vrai, juste en un an.

Elle explique qu’on lui avait offert une chimiothérapie mais que ça « n’avait aucun sens » pour elle.

Ma santé était déjà compromise, alors pourquoi aurais-je dû la compromettre encore plus et subir six mois de ce traitement pénible ? ». Plutôt que d’adopter ce qu’elle appelle un état d’esprit « plein de terreur » que beaucoup de médecins créent dans une telle situation, elle a refusé leurs recommandations de chimio et radiothérapies et choisi des méthodes alternatives dont elle sentait qu’elles étaient beaucoup plus sages et saines. « La plupart des gens suivent ce que leur médecin dit car ils ne réalisent pas qu’ils peuvent se responsabiliser et se contrôler eux-mêmes, » dit Murray-Wakelin.