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Pour perdre du poids, rééquilibrer son alimentation (attention, on ne dit pas se mettre en restriction) et bouger un peu plus est essentiel. Mais parfois, on a beau faire les choses comme il faut, ça ne fonctionne pas. Et, forcément, c’est démotivant. Si c’est votre cas, c’est peut-être le moment d’arrêter de focaliser sur votre assiette et de regarder du côté de vos hormones, ces substances chimiques qui gouvernent l’organisme et dont on sous-estime souvent le pouvoir. Auteur du livre The Hormone Reset Diet (HarperOne), la gynécologue américaine Sara Gottfried affirme que 99 % des résistances à la perte de poids ont une cause hormonale.

1 – INSULINE : HORMONE DU SUCRE

Son fonctionnement : sécrétée par le pancréas, elle a pour rôle de maintenir le taux de glucose sanguin constant. Quand on mange, le taux de sucre dans le sang augmente, l’insuline arrive pour le distribuer aux cellules qui vont le consommer et le transformer en énergie. Ça se complique quand l’alimentation est trop sucrée. Les cellules n’ont que faire de toute cette énergie, l’insuline met donc le sucre en réserve sous forme de graisses. Chez certaines personnes, ce système peut carrément se gripper, et on parle d’insulino-résistance. L’insuline ne remplissant plus correctement son rôle, le sucre est moins bien utilisé par l’organisme. D’après le Dr Sara Gottfried, ce dérèglement de l’insuline est une cause de prise de poids et d’addiction au sucre. Un cercle vicieux. A ne pas prendre à la légère car cela peut précéder un diabète. L’effet sur la silhouette : « Le stockage se fait principalement au niveau du bas du ventre, autour du nombril, de façon assez proéminente vers l’avant », observe Valérie Espinasse.

COMMENT LA RÉGULER

1. En limitant sa consommation de sucres. C’est le moment de pister les aliments à index glycémique (IG) faible, c’est-à-dire qui augmentent lentement le taux de sucre dans le sang et permettent à l’insuline de faire son boulot correctement. « L’IG le plus élevé est celui du glucose (du sucre pur), qui est égal à 100. Un IG supérieur à 70 est dit élevé ; compris entre 55 et 70, il est dit modéré ; et inférieur à 55, il est bas », rappelle Olivier Courtin-Clarins, auteur de Belle dans mon assiette (Le Cherche-Midi).

2. Avec l’aide des probiotques. « En prenant des probiotiques pour améliorer sa flore intestinale. Plusieurs études ont montré qu’une flore équilibrée avait un impact positif sur la glycémie et favorisait la perte de poids », conseille Valérie Espinasse.

2 – LA LEPTINE

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Le leptine est synthétisée par les adipocytes, qui sont des cellules de stockage de graisses. Ce n’est pas une hormone à proprement parler, mais son action hormonale permet de la classifier ainsi. Elle permet notamment de réguler la satiété et diverses interactions métaboliques. A savoir que son niveau dans le sang est proportionnel à la masse graisseuse présente dans votre organisme.

Ainsi, lorsque vous essayez de perdre du poids, le taux de leptine chute ce qui augmente le risque de comportements de récompense en mangeant des aliments sucrés ou gras. C’est la raison pour laquelle il est conseillé d’adopter une alimentation à base de fibres et de protéines pour y faire face, ces dernières étant particulièrement utiles pour favoriser la satiété.

3 – LE CORTISOL

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Le cortisol est à la base un stéroïde, une catégorie de lipides considérés comme des hormones. Il est secrété par les glandes corticosurrénales, situées au dessus des reins. Communément appelé hormone du stress, il est important pour votre organisme en ce qui concerne les fonctions suivantes :

  • Le métabolisme des lipides, des glucides et des protéines.
  • Les réactions anti-inflammatoires.
  • La régulation du niveau de pression artérielle.
  • Le développement de la masse osseuse.
  • Mobiliser l’énergie nécessaire au corps, aux muscles et au cerveau pour faire face au stress.

Une caractéristique marquante du cortisol est qu’il est à son niveau maximal le matin, et baisse graduellement tout au long de la journée pour atteindre son niveau le plus bas le soir. Une fois sécrété en grandes quantités, le cortisol favorise le stockage des graisses en stimulant la lipoprotéine et favorise la prise alimentaire en envoyant des signaux à votre cerveau. Ces signaux sont principalement relatifs à des aliments associés au plaisir comme les aliments riches en sucres ou en graisses. Pour éviter des pics de cortisol, il faut commencer par éviter la prévalence des situations stressantes ou du moins l’intensité de votre réaction face à ces situations. Vous pourriez également intégrer de l’exercice physique à votre hygiène de vie pour vous aider à maîtriser vos niveaux de stress.