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Les figures de la marraine et du parrain ont une valeur légèrement différente en fonction de la religion et de la culture d’un peuple ou d’une unité familiale unique.

Une marraine, c’est quoi ?

Dans l’histoire française, la marraine est une entité d’accompagnement religieux de l’enfant. C’est à elle que, autrefois, l’enfant devait être confié s’il arrivait quoi que ce soit aux deux parents. La tradition voulait en général que ce soit un membre de la famille. Aujourd’hui, une marraine est le plus souvent une amie des parents en qui ils décident de placer leur confiance. La seule condition, c’est qu’elle soit âgée de plus de 13 ans pour être une marraine civile, et de plus de 16 ans et de confession catholique ou protestante si c’est une marraine religieuse. Le marrainage est une façon de faire entrer quelqu’un que l’on apprécie beaucoup dans la famille, au moment d’une naissance. Souvent, l’enfant porte le nom de la marraine en deuxième ou troisième prénom.

Quel est leur rôle ? 

Accepter d’être le parrain ou la marraine d’une enfant est loin d’être anodin. Même si aujourd’hui on pourrait croire que son rôle se borne à se rappeler à son bon souvenir pour son anniversaire, en réalité, il va bien au delà. Parrains et marraines sont tenus de créer une relation particulière, avec leur filleul(e), différente de celles des parents ou des grands-parents, ou encore de tout autre membre de la famille. Ils accompagnent sa croissance par une attention active, entre confident et conseiller : c’est avant tout un lien de complicité, qui se noue au fil du temps, par une présence attentive. Le filleul doit pouvoir compter sur son parrain/marraine. C’est donc un rôle impliquant